Les faits – Le président italien Giorgio Napolitano a fait savoir lundi qu’il déciderait à la fin du mois s’il démissionne avant la fin de son mandat de sept ans, qui court théoriquement jusqu’en 2020. Il n’avait accepté de rempiler qu’avec réticence il y a deux ans.
“Il est absolument gratuit d’imaginer une démission avant la fin de la présidence italienne de l’Union européenne (fin décembre), après quoi le président évaluera la situation”, ont déclaré ses services.
Giorgio Napolitano avait accepté en avril 2013, en traînant les pieds, d’effectuer un second mandat pour aider le pays à sortir d’une grave crise politique. Il avait alors averti qu’il n’effectuerait pas la totalité de son mandat de sept ans.
Selon plusieurs commentateurs, il pourrait annoncer son départ lors de ses voeux du Nouvel An, au soir du 31 décembre.
Romano Prodi, successeur possible. Le Corriere della Sera rapportait le mois dernier que Napolitano se serait plaint auprès de ses proches de problèmes liés au grand âge qui l’empêcheraient de remplir convenablement ses fonctions.
Parmi ses successeurs possibles au Quirinal figurent l’ancien chef du gouvernement et ex-président de la Commission européenne Romano Prodi et l’ancien président du Conseil Giuliano Amato. Tous deux ont été candidats à la magistrature suprême par le passé.
Ancien membre du Parti communiste, Giorgio Napolitano a été élu pour la première fois au Parlement en 1953. Lors de sa carrière, il a été président de la Chambre des députés et aussi ministre de l’Intérieur.