Articolo tratto da Le Monde
A une époque de profondes mutations, le rapport au temps est chamboulé. Nous avons invité des personnalités et des anonymes à se confier sur ce sujet. Cette semaine, l’écrivain Denis Grozdanovitch nous initie à « L’Art difficile de ne presque rien faire ».
De sa pratique assidue des sports de raquette – il a été champion de France junior de tennis en 1963, avant d’être consacré champion de squash puis de courte paume –, Denis Grozdanovitch, devenu écrivain, a acquis « l’art de prendre la balle au bond » : saisir les petits bonheurs fugaces pour en faire la matière de livres aussi érudits que poétiques.
Dans son dernier ouvrage, il invite à renouer avec une réalité plus sensuelle, loin des excès d’une rationalité devenue déraisonnable.
Dans « Petit traité de désinvolture » (2002), vous croquiez le portrait d’hommes et de femmes qui n’ont d’autre ambition que de jouir des petits plaisirs qu’ils se sont ménagés à l’écart du bruit du monde. Etes-vous un de ces « tueurs de temps » ?