Des échecs de notre système éducatif, on sait tout ou presque. De l’impuissance des ministres de l’Education nationale aussi. Sans lui faire injure, Najat Vallaud-Belkacem ne parviendra pas davantage que ses prédécesseurs à reconstruire une machine qui n’est plus bonne qu’à produire des résultats médiocres et des inégalités criantes. Ni ses recrutements, ni son « plan anti-décrocheurs », ni son budget préservé et encore moins sa réforme de la notation n’est à la hauteur pour sauver une école de la République à la dérive, qui a renoncé à transmettre à tous les savoirs fondamentaux – lire, écrire, compter.
Pour contourner la cogestion syndicale, l’inconséquence politique et la lourdeur bureaucratique, un seul remède permettrait de remettre en branle un système à bout de souffle : la concurrence.
Rémi Godeau