Les faits – Le Parti socialiste est en chantier et essaie de se réorganiser tant bien que mal. Dernier changement en date: la “charte des socialistes pour le progrès humain”.
Le chantier du Parti socialiste se poursuit. Ce 6 décembre, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, a vu grand en annonçant le lancement d’un “nouveau programme fondamental”, un document devant permettre au parti de “travailler au renouveau de la France”.
Ce texte, divulgué devant une centaine de militants et de délégués, est le fruit de trois mois d'”états généraux des socialistes”. Il a été approuvé par 78% des militants, mais un tiers seulement d’entre eux avait fait le voyage ce samedi. Et certains de ceux qui étaient présents, au sein même du parti, ne se sont pas gênés pour le décrire comme “lénifiant” et idéaliste. Les divisions sont telles au Parti socialiste qu’une bataille des mots entre l’aile gauche et la direction s’est déroulée avant que le texte final ne soit enfin bouclé. En résumé, le texte, qui doit servir à la formation des militants, fait l’apologie de “l’éco-socialisme” et d’une autre Europe.
Un chantier de longue haleine. Pour Jean-Christophe Cambadélis, c’est le début de la “remise en forme de la maison socialiste”. Prochaine étape dans le chantier du PS: faire du parti un mouvement “plus transparent (…), plus efficace”. Un chantier qui s’annonce de longue haleine, sachant que le PS ambitionne de devenir un “parti de masse”, fort de 500.000 adhérents en 2017, et de 1 à 1,5 million de sympathisants.
Aujourd’hui, le PS compte 150.000 militants, dont seulement 60.000 à 70.000 à jour de cotisation, contre 170.000 fin 2013.